Un dépôt de bilan aux lourdes conséquences financières

marteau juge argent

En décembre 2020, Vincent Colleter, conseiller commercial en Alsace, signe un devis auprès de l’entreprise Étude Conception Réalisation (ECR) sise à La Wantzenau, dans le Bas-Rhin. Le contrat porte sur la réalisation de travaux de carport et de terrasse à son domicile situé à Westhouse-Marmoutier. Si le chantier démarre normalement, très vite, les ennuis commencent. Les travaux s’arrêtent brutalement et le client reste sans nouvelles du professionnel pendant des mois… avant d’apprendre la liquidation judiciaire de la société.

Un arrêt soudain des travaux, malgré un acompte important versé

C’est par le biais d’amis communs que Vincent Colleter contacte le gérant de l’entreprise ECR, pour réaliser ses travaux. Après présentation du projet, le professionnel lui établit un devis de 25 000 €, avec une demande d’acompte de la moitié du montant total, 12 500 €. La société souligne qu’elle n’a pas beaucoup de trésorerie, aussi M. Colleter accepte de verser un acompte supérieur à celui indiqué sur le devis, soit 20 000 €, afin de soulager l’entreprise et marquer son engagement.

Le 10 décembre 2020, le devis est signé, avec le règlement des 20 000 € d’acompte. Les travaux démarrent, mais le chantier se retrouve très vite à l’arrêt… Or, l’entreprise s’est engagée à une fin de travaux prévue à la mi-juillet 2021.

De longs mois sans nouvelles... avant la douche froide

S’ensuivent de nombreuses tentatives de relances téléphoniques de la part du client, sans succès. En octobre 2021, toujours sans réponse, il décide alors d’envoyer un mail à ECR par le biais de son avocat. Cette fois-ci, il obtient une réponse du professionnel dans la demi-heure, lui disant qu’il s’engage à lui rembourser la somme versée et qu’il ne finira pas les travaux.

Après cet échange, les mois passent à nouveau. Novembre, décembre, janvier… M. Colleter relance l’entreprise en février 2022, qui s’engage cette fois à finir les travaux. Le chantier ne reprend néanmoins pas. Plus tard, l’entreprise se réengage encore, tantôt à réaliser des décomptes, tantôt à rembourser le montant engagé par son client. Mais ce dernier n’obtient jamais aucune somme en retour, pas plus que la reprise des travaux.

Puis, le 24 mai 2022, le couperet tombe : liquidation judiciaire de l’entreprise ECR. M. Colleter prend conscience que sa famille ne récupérera jamais son argent. Ils font partie d’une longue liste de créanciers, devancés par les fournisseurs de la société, mais aussi par ses salariés, qui ne perçoivent plus de salaire depuis quatre mois.

De nouveaux frais à engager pour poursuivre les travaux

Pour terminer ce chantier inachevé, M. Colleter doit donc réaliser un nouveau prêt pour les travaux, en plus d’un emprunt initial de 25 000 €, qu’il continue de rembourser pour les travaux abandonnés.

Il estime que le coût de son projet d’amélioration de l’habitat va passer du simple au double à cause du dépôt de bilan de cette entreprise, soit près de 50 000 € à payer… Un préjudice financier et moral lourd pour lui et sa famille.

Une expérience malheureuse partagée, pour protéger les consommateurs

Vincent Colleter ne souhaite à personne de vivre une telle situation. Il regrette que le professionnel ne soit pas inquiété personnellement dans cette affaire, restant potentiellement libre de recommencer ce genre d’agissements malhonnêtes par le biais d’une autre société.

C’est pour cette raison qu’il a choisi de partager son histoire sur Balance ton Bricolo, afin d’éviter que d’autres clients se fassent escroquer par des professionnels indignes de confiance. Il souhaite dénoncer ces entreprises pour les faire stopper leur activité et protéger les consommateurs au maximum.

Son conseil : si vous avez un projet de travaux, fiez-vous à des entreprises sûres, avec des avis clients contrôlés à l’appui. C’est la seule façon de vous assurer de l’exemplarité du professionnel à qui vous vous apprêtez à confier une importante somme d’argent.

Vous aussi, vous souhaitez partager vos déboires de chantier sur Balance ton Bricolo, afin d’éviter le pire à d’autres consommateurs ?

Déposer mon dossier

À lire aussi